La restauration a commencé en janvier 1996.
L'objectif de la restauration était d'obtenir une voiture restaurée complètement
conforme à l'origine.
Pour le faire, la philosophie suivante a été appliquée : toutes les pièces en
conditions acceptables n'ont pas été changées mais ont été remontées après
contrôle, nettoyage ou restauration :par exemple les sièges ont été seulement
nettoyés (non lavé) ou bien les phares n'ont pas été rechromés et ils sont
toujours en interférence avec les poignées de l'ouverture du capot.
Les pièces mécaniques n'ont pas été changées ou améliorées et seulement en cas de
mauvais état elles ont été remplacées par une pièce conforme à l'originale, exemple
les durites d'eau métalliques.
Vis et boulons ont été remontés à la même place où ils étaient avant restauration.
Les pièces manquantes seraient recherchées dans les bourses, (et avec l'aide de M.
Chauvet) et, au cas où non trouvées, seraient refabriquées.
Avant de commencer la restauration, des films ont été faits. Pendant le démontage
de la voiture, des photos, des schémas et des notes ont été prises, chaque pièce
démontée a été mise dans une enveloppe en plastique avec sa description afin de la
remonter de la même manière.
L'intention a été d'obtenir une 7A comme à l' origine, une voiture qui devrait être
une référence pour tout le monde ; comme nous disons en Italie : faire un
"restauro conservativo".
La base de la restauration a été la littérature, beaucoup de
livres étaient disponible et beaucoup d'images de 7A.
Puis la consultation de M. Friry, propriétaire d'une 7A, l'aide d'Olivier de Serres et de
M. Chauvet.
Ceci afin d'arriver à terminer la restauration principale en mars 1999.
Suite à la publication du livre de Jérome Collignon, la deuxième phase de restauration
a été entreprise afin d'accomplir quelques détails : la présente partie de
restauration a été faite de temps en temps en 2002 jusqu'aux Tractionades 2003.
La restauration principale a été exécutée par moi pour les parties moins importantes
qui n'ont pas besoin d'expérience et d'outils particuliers mais de temps et de patience,
par l'Officina Roccato (maintenant Officina
Casarini) pour les pièces mécaniques et par Carrozzeria Monzio pour la carrosserie.
Heures de travail
Les heures de travail faites par Officina Roccato ont été d'environ 1100 heures; les
heures de travail de Carrozzeria Monzio ont été d'environ 300 heures; mon
travail a été de 1280 heures, pour faire principalement:
- tous les pièces à refabriquer où les travaux qui n'ont pas exécutés par
Roccato ou Monzio.
- démontage de toutes les pièces à parties mécaniques.
- démontage et refabrication de l'intérieur
- démontage et refabrication du circuit électrique
en plus des heures ci-dessus, le temps passé pour étudier et pour la recherche des
pièces devraient être ajoutées.
Maintenant je me rappelle seulement le plaisir des travaux que j'ai réalisés, mais
puisque pendant la restauration j'étais au travail, mes heures pour la restauration
avaient lieu seulement en soirée et le week-end. J'ai passé ainsi plus d'un an sans
rencontrer aucun ami, à vivre à l'intérieur du garage sous mon appartement !!!
Le plaisir des premiers mois de la restauration s'est changé en une obligation: un
travail obligé pour finir.
La finition de cette restauration était un jour très important, non seulement pour la
conclusion des travaux mais également pour la reprise de ma vie normale ! ! ! .
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